Le ciel n'est pas une notion d'astronomie, qui ne lui donne pas une définition rigoureuse. Du latin caelum, le ciel fait partie de notre vocabulaire, dans toutes les langues, pour désigner cette sphère bleue (le jour) qui nous entoure.
Le ciel est là où volent les oiseaux et les avions, là où sont les nuages. Et puis plus loin, nous voyons «dans le ciel» des satellites artificiels, la Lune, le Soleil, des étoiles...
C'est toute la contradiction du ciel, qui désigne à la fois un environnement terrestre immédiat, l'atmosphère où se déroulent certains phénomènes et l'image que nous avons de l'environnement plus lointain.
Vaste question. La sagesse populaire nous dit par exemple que la cime des arbres n'atteint pas le ciel, ce qui donne une première indication. Mais nous construisons des gratte-ciel, toujours plus haut : le ciel est-il atteint ? La tour Burj Khalifa de Dubaï qui culmine à 828 mètres est-elle dans le ciel plus que ne l'est la Tour Eiffel et ses malheureux 300 mètres ?
Et un oiseau qui vole, à partir de quelle hauteur est-il dans le ciel, selon vous ?
Le mot «ciel» connaît aussi une acception religieuse et mystique, comme le montrent des expressions comme «grâce au ciel» ou «dans les cieux». Sans oublier le «septième ciel» qui fait référence aux sphères célestes concentriques supposées entourer la Terre dans certaines conception de l'astronomie antique.
Alors ce ciel qui commence quelque part au-dessus de nos têtes, ce ciel que l'on observe à l'affut des étoiles et des planètes : qu'est-ce que c'est exactement pour l'astronomie qui, décidément, ne lui donne pas de définition ?
Proposons une réponse simple : le ciel est notre porte vers les étoiles.
S'il n'est donc pas défini en tant que tel dans l'astronomie, il existe néanmoins des termes précis pour désigner les différentes strates de notre ciel.
Cela commence avec la troposphère. C'est l'environnement situé au-dessus du sol dont la principale source de chaleur est celle rayonnée par le sol lui-même. Elle commence à nos pieds, et monte jusqu'à une vingtaine de kilomètres. C'est là que se produisent les phénomènes météorologiques (formation des nuages, précipitations, orages...).
Ensuite vient la stratosphère (chauffée par l'absorption en haute altitude de rayonnements ultraviolets du Soleil) qui est encore atteignable par des avions.
La mésosphère est hors d'atteinte des avions. On peut la considérer comme le début de l'espace.
Puis viennent la thermosphère, l'exosphère, l'ionosphère, la magnétosphère.
On se trouve ensuite hors du domaine d'influence de la Terre mais dans celle du Soleil (héliosphère). Hors de l'héliosphère (où aucune sonde spatiale n'est allée jusqu'à présent), le voyage se poursuivra en premier lieu avec le nuage local.