Une orbite géostationnaire est une orbite telle que le satellite a toujours la même position par rapport à un point situé sur Terre.
Les orbites géostationnaires sont dans le plan équatorial, ou presque (leur inclinaison est nulle ou faible), car c’est le seul moyen pour le satellite de ne pas changer de latitude. Les orbites géostationnaires ont une altitude de 35784 km, distance à laquelle la période de l'orbite (temps écoulé lors d'une orbite) est égale à la période de rotation de la Terre (23 heures, 56 minutes, 4.09 secondes). Ainsi, en tournant à la même vitesse et dans le même sens que la Terre, et toujours au niveau de l’équateur, le satellite est toujours au dessus du même point (situé sur l’équateur). Il est stationnaire, par rapport à la Terre.
Trois satellites géostationnaires suffisent, s'ils sont bien placés les uns par rapport aux autres, à « couvrir » l’ensemble des région habitées de la Terre, par exemple pour émettre des signaux de télévision.
Les Satellites géostationnaires donnent des vues "grand angle" de la Terre. Ils permettent ainsi de localiser les événements météos. Cela est très utile pour relever les gros orages locaux et les cyclones tropicaux.
Parce qu'une orbite géostationnaire doit se trouver dans le même plan que celui de rotation de la Terre, c'est-à-dire le plan équatorial, elle fournit des images distordues des régions polaires. Comme les satellites géostationnaires sont assez éloignés de la Terre, ils en fournissent des images à basse résolution. Pour avoir des images détaillées de la surface terrestre, il est préférable d’envoyer des satellites en orbite basse. Pour bien observer les pôles, il est préférable d’employer une orbite inclinée, ou polaire.
L’acronyme adopté par les agences spatiales est GSO : GeoStationnary Orbit.